dimanche 22 novembre 2015
Reçu de Carlos Mossri
" Bien placés bien choisis
quelques mots font une poésie
les mots il suffit qu’on les aime
pour écrire un poème
on ne sait pas toujours ce qu’on dit
lorsque naît la poésie
faut ensuite rechercher le thème
pour intituler le poème
mais d’autres fois on pleure on rit
en écrivant la poésie
ça a toujours kékchose d’extrème
un poème "
quelques mots font une poésie
les mots il suffit qu’on les aime
pour écrire un poème
on ne sait pas toujours ce qu’on dit
lorsque naît la poésie
faut ensuite rechercher le thème
pour intituler le poème
mais d’autres fois on pleure on rit
en écrivant la poésie
ça a toujours kékchose d’extrème
un poème "
Raymond Queneau Un poème
Thanks Carlos for this Visual Poetry ... original pointillism drawing
Pour ceux qui ont Facebook, le profil de Carlos
Reçu de Guillaume Langou
" La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?
Ailleurs, bien loin d’ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais!"
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais!"
Charles Baudelaire A une passante
Du graphisme au sens (prémonitoire), superbe Guillaume, le fracas de la rue, la douleur de cette belle femme, tout y est ...merci à toi pour ce très bel envoi.
Rappel, De quoi je me mail c'est le blog de Guillaume
samedi 21 novembre 2015
Reçu de Edna Toffoli
Collage sur filtre à café usagé !!!
" Dans une rue, au coeur d’une ville de rêve
Ce sera comme quand on a déjà vécu :
Un instant à la fois très vague et très aigu…
Ô ce soleil parmi la brume qui se lève !
Ce sera comme quand on a déjà vécu :
Un instant à la fois très vague et très aigu…
Ô ce soleil parmi la brume qui se lève !
..."
Paul Verlaine Jadis et Naguère
Thanks Edna;
le site de Edna est arte postal etc e tal edna toffoli
Reçu de Ti Ar Raden
Merci à toi pour ce poème de Anjela Duval en breton ...
En voici un autre, en français :
" C’était fête au
Ciel :
Fête de la Nativité.
Les saints avaient
offert à leur Reine
Une ceinture et un
Voile.
La soie
blanche du Voile
Était
tombée en lambeaux.
Du velours
bleu de la ceinture
Il restait
les morceaux.
Les anges qui
jouaient de leurs ciseaux d’or
En avaient fait des
papillons
Des tout blancs
Et des petits bleu
ciel.
Depuis le
palier du Ciel
Ils les
avaient éparpillés (pour rire)
À pleines
poignées sur la terre.
Ils sont tombés —
par hasard ? —
Sur le tapis
pourpre de mon trèfle en fleur.
Je les ai
trouvés là,
Sous le
Soleil de Midi
Qui
suçaient avec soin
Le calice
étroit des houppes."
Anjela Duval Papillons
Le blog de Ti Ar Raden est ici
il y a énormément de choses à voir
vendredi 20 novembre 2015
Pour Annick Schulthess Brillant
Pour Annick, sur une photo de Chema Madoz
" Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
..."
Paul Eluard Liberté
Pour Isabelle Serandon
Esprit carnet de voyage pour Isabelle
" Ainsi, mon cher, tu t’en reviens
Du pays dont je me souviens
Comme d’un rêve,
De ces beaux lieux où l’oranger
Naquit pour nous dédommager
Du péché d’Ève.
Du pays dont je me souviens
Comme d’un rêve,
De ces beaux lieux où l’oranger
Naquit pour nous dédommager
Du péché d’Ève.
Tu l’as vu, ce ciel enchanté
Qui montre avec tant de clarté
Le grand mystère ;
Si pur, qu’un soupir monte à Dieu
Plus librement qu’en aucun lieu
Qui soit sur terre.
Qui montre avec tant de clarté
Le grand mystère ;
Si pur, qu’un soupir monte à Dieu
Plus librement qu’en aucun lieu
Qui soit sur terre.
..."
Alfred de Musset
Reçu de Eni Ilis
Visual Poetry, Thanks Eni for this Medusa ....
" Elle était autrefois l'une des plus belles
Si bien que la Déesse était jalouse d'elle
La méprisant de toute sa furie
Par une malédiction l'a alors punie
Sa peau devint des écailles et sa chevelure des serpents
Venimeuse, au regard mortel et à l'aspect menaçant
Si bien que la Déesse était jalouse d'elle
La méprisant de toute sa furie
Par une malédiction l'a alors punie
Sa peau devint des écailles et sa chevelure des serpents
Venimeuse, au regard mortel et à l'aspect menaçant
..."
La Galaad
jeudi 19 novembre 2015
mercredi 18 novembre 2015
mardi 17 novembre 2015
Reçu de Michèle Zuccarini
" Que la nature est belle quand elle se pare de couleurs et bruisse de mille chuchotements "
Merci Michèle pour ce MA, des empreintes de feuilles sur carton ...
Michèle a deux appels en cours :
Voici un lien sur sa galerie des " facteurs "
lundi 16 novembre 2015
Pour Maho
" Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi parlant français
Parlant latin et javanais
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Et pourquoi pas ?"
Robert Desnos
Pour Maho, un charançon de dix-huit mètres
Pour Maryse Moussaron
" ...
Ma pensée est une insensée
Qui s’égare dans les roseaux
Aux chants des eaux et des oiseaux,
Ma pensée est une insensée.
Les roseaux font de verts réseaux,
Lotus sans tige sur les eaux
Ma pensée est une insensée
Qui s’égare dans les roseaux.
..."
Charles Cros Le collier de griffes
Ma pensée est une insensée
Qui s’égare dans les roseaux
Aux chants des eaux et des oiseaux,
Ma pensée est une insensée.
Les roseaux font de verts réseaux,
Lotus sans tige sur les eaux
Ma pensée est une insensée
Qui s’égare dans les roseaux.
..."
Charles Cros Le collier de griffes
Pour Maryse et son appel Art nouveau/Art déco
dimanche 15 novembre 2015
Reçu de Isabelle Serandon
Trois petits nuages
S’en venaient de Paris,
Mais oui, mais oui.
Mon Dieu, qu’ils étaient jolis !
Derrière eux le vent riait.
Allez, allez !
Et claque, claque son fouet.
Le premier nuage
Était léger comme un duvet.
Le second petit nuage
Avait de beaux cheveux frisés.
Passant trop près du soleil,
Le pauvre petit dernier
S’y était brûlé le nez.
Tant pis, tant pis
Ils ne pouvaient pas s’arrêter
Pensez !
Trois petits nuages
S’en allaient au Paradis !
S’en venaient de Paris,
Mais oui, mais oui.
Mon Dieu, qu’ils étaient jolis !
Derrière eux le vent riait.
Allez, allez !
Et claque, claque son fouet.
Le premier nuage
Était léger comme un duvet.
Le second petit nuage
Avait de beaux cheveux frisés.
Passant trop près du soleil,
Le pauvre petit dernier
S’y était brûlé le nez.
Tant pis, tant pis
Ils ne pouvaient pas s’arrêter
Pensez !
Trois petits nuages
S’en allaient au Paradis !
André Breton Comptine
Une comptine de André Breton sur une jolie variation parisienne, Tour Eiffel, Arc de triomphe, Moulin Rouge...
Merci Isabelle pour le M.A. et la découverte de cette comptine.Vous pouvez voir ce qu'elle reçoit ici
Reçu de Annick Schulthess Brillant
Voici un extrait de L'éloge de l'autre, trouvé sur le blog de Annick SB: la suite est sur son blog
" Celui qui marche d'un pas lent dans la rue de l'exil
C'est toi
C'est moi
Regarde-le bien, ce n'est qu'un homme
Qu'importe le temps, la ressemblance, le sourire au bout des larmes
l'étranger a toujours un ciel froissé au fond des yeux
Aucun arbre arraché
Ne donne l'ombre qu'il faut
Ni le fruit qu'on attend
..."
Tahar Ben Jelloun
C'est toi
C'est moi
Regarde-le bien, ce n'est qu'un homme
Qu'importe le temps, la ressemblance, le sourire au bout des larmes
l'étranger a toujours un ciel froissé au fond des yeux
Aucun arbre arraché
Ne donne l'ombre qu'il faut
Ni le fruit qu'on attend
..."
Tahar Ben Jelloun
Merci Annick SB pour cette participation ...
vendredi 13 novembre 2015
Pour Roland Lefebvre
" Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme.
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C'est nous les sacrifiés !"
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme.
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C'est nous les sacrifiés !"
Anonyme Le refrain de la chanson de Craonne
Pour Roland et son appel sur les poilus
Reçu de Ursu
Cliquer sur l'image pour agrandir
L'Océan sonore
Palpite sous l'oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu'un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D'un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu'au firmament,
Où l'ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
Palpite sous l'oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu'un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D'un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu'au firmament,
Où l'ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
Paul Verlaine
Deux en un, " Le Bateau ivre " de Rimbaud au recto pour illustrer " Marine " de Verlaine, un des poèmes saturniens, au verso. Le bateau ivre, le long zig-zag clair, tout y est.
Merci Ursu pour ce nouvel envoi ....
jeudi 12 novembre 2015
mercredi 11 novembre 2015
Reçu de Nanou
Sables mouvants
" Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s’est retirée
Et toi
Comme une algue doucement caressée par le vent
Dans les sables du lit tu remues en rêvant
Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s’est retirée
Mais dans tes yeux entrouverts
Deux petites vagues sont restées
Démons et merveilles
Vents et marées
Deux petites vagues pour me noyer.
Vents et marées
Au loin déjà la mer s’est retirée
Et toi
Comme une algue doucement caressée par le vent
Dans les sables du lit tu remues en rêvant
Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s’est retirée
Mais dans tes yeux entrouverts
Deux petites vagues sont restées
Démons et merveilles
Vents et marées
Deux petites vagues pour me noyer.
Jacques Prévert Paroles
Merci Nanou pour cet envoi qui me rappelle mon appel " Bleu "
Les galeries de Nanou ici :
mardi 10 novembre 2015
Pour Isabelle Obriot
"...
Race qui frappes et lapides,
Je te plains ! hommes, je vous plains !
Hélas ! je plains vos poings stupides,
D’affreux clous et de marteaux pleins !
Vous persécutez pêle-mêle
Le mal, le bien, la griffe et l’aile,
Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux !
Vous clouez de vos mains mal sûres
Les hiboux au seuil des masures,
Et Christ sur la porte des cieux ! "
Hélas ! je plains vos poings stupides,
D’affreux clous et de marteaux pleins !
Vous persécutez pêle-mêle
Le mal, le bien, la griffe et l’aile,
Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux !
Vous clouez de vos mains mal sûres
Les hiboux au seuil des masures,
Et Christ sur la porte des cieux ! "
Victor Hugo, Les Contemplations
lundi 9 novembre 2015
Reçu de Roland Lefèbvre
C'est déjà superbe plié ...
" Or y pensez, belle Gautière
Qui écolière souliez être,
Et vous, Blanche la Savetière,
Or est-il temps de vous connaître :
Prenez à dêtre ou à senêtre ;
N'épargnez homme, je vous prie ;
Car vieilles n'ont ne cours ne être,
Ne que monnoie qu'on décrie.
" Et vous, la gente Saucissière
Qui de danser êtes adêtre,
Guillemette la Tapissière,
Ne méprenez vers votre maître :
Tôt vous faudra clore fenêtre,
Quand deviendrez vieille, flétrie :
Plus ne servirez qu'un vieil prêtre,
Ne que monnoie qu'on décrie.
Jeanneton la Chaperonnière,
Gardez qu'ami ne vous empêtre ;
Et Catherine la Boursière,
N'envoyez pas les hommes paître ;
Car qui belle n'est, ne perpètre
Leur male grâce, mais leur rie,
Laide vieillesse amour n'empètre
Ne que monnoie qu'on décrie.
Filles, veuillez vous entremettre
D'écouter pourquoi pleure et crie :
Pour ce que je ne me puis mettre
Ne que monnoie qu'on décrie. "
François Villon Ballade de la belle Heaumière aux filles de joie
...mais déplié, calligraphié, enluminé, c'est magnifique ! Merci beaucoup Roland, alias Durandal ..
Qui écolière souliez être,
Et vous, Blanche la Savetière,
Or est-il temps de vous connaître :
Prenez à dêtre ou à senêtre ;
N'épargnez homme, je vous prie ;
Car vieilles n'ont ne cours ne être,
Ne que monnoie qu'on décrie.
" Et vous, la gente Saucissière
Qui de danser êtes adêtre,
Guillemette la Tapissière,
Ne méprenez vers votre maître :
Tôt vous faudra clore fenêtre,
Quand deviendrez vieille, flétrie :
Plus ne servirez qu'un vieil prêtre,
Ne que monnoie qu'on décrie.
Jeanneton la Chaperonnière,
Gardez qu'ami ne vous empêtre ;
Et Catherine la Boursière,
N'envoyez pas les hommes paître ;
Car qui belle n'est, ne perpètre
Leur male grâce, mais leur rie,
Laide vieillesse amour n'empètre
Ne que monnoie qu'on décrie.
Filles, veuillez vous entremettre
D'écouter pourquoi pleure et crie :
Pour ce que je ne me puis mettre
Ne que monnoie qu'on décrie. "
François Villon Ballade de la belle Heaumière aux filles de joie
...mais déplié, calligraphié, enluminé, c'est magnifique ! Merci beaucoup Roland, alias Durandal ..
Roland à un très joli blog visible ici
Reçu de Maryse Moussaron
R comme Rimbaud ...
"...
J'ai créé toutes les fêtes, tous les triomphes, tous les drames. J'ai essayé d'inventer de nouvelles fleurs, de nouveaux astres, de nouvelles chairs, de nouvelles langues. J'ai cru acquérir des pouvoirs surnaturels. Eh bien ! je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs ! Une belle gloire d'artiste et de conteur emportée !
Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan !
Suis-je trompé, la charité serait-elle sœur de la mort, pour moi ?
Enfin, je demanderai pardon pour m'être nourri de mensonge. Et allons.
Mais pas une main amie ! et où puiser le secours ? ..."
Arthur Rimbaud Adieu (Une saison en enfer)
Merci Maryse, alias Tara pour cet envoi ...
Pour voir ce que Tara reçoit et ses appels, c'est là
dimanche 8 novembre 2015
Pour Gisèle Cribaillet
" Déclinaison de bleus :
où je vais à la dérive,
prête à chavirer
dans le bleu indigo,
le bleu de la mer,
le bleu fragile, infini des sphères
le regard plongé, noyé,
dans le bleu sans fin ni fond
de tes yeux.
où je vais à la dérive,
prête à chavirer
dans le bleu indigo,
le bleu de la mer,
le bleu fragile, infini des sphères
le regard plongé, noyé,
dans le bleu sans fin ni fond
de tes yeux.
..."
Par Babylon 5 ici
samedi 7 novembre 2015
vendredi 6 novembre 2015
Pour Prune
" Au jardin des cyprès je filais en rêvant,
Suivant longtemps des yeux les flocons que le vent
Prenait à ma quenouille, ou bien par les allées
Jusqu’au bassin mourant que pleurent les saulaies
Je marchais à pas lents, m’arrêtant aux jasmins,
Me grisant du parfum des lys, tendant les mains
Vers les iris fées gardés par les grenouilles.
Et pour moi les cyprès n’étaient que des quenouilles,
Et mon jardin, un monde où je vivais exprès
Pour y filer un jour les éternels cyprès."
Suivant longtemps des yeux les flocons que le vent
Prenait à ma quenouille, ou bien par les allées
Jusqu’au bassin mourant que pleurent les saulaies
Je marchais à pas lents, m’arrêtant aux jasmins,
Me grisant du parfum des lys, tendant les mains
Vers les iris fées gardés par les grenouilles.
Et pour moi les cyprès n’étaient que des quenouilles,
Et mon jardin, un monde où je vivais exprès
Pour y filer un jour les éternels cyprès."
Guillaume Apollinaire Enfance
Pour Guillaume Langou
" ...
No1. Duetto
SEXTUS
Comme il te plaira, ordonne, ordonne :
Règle ma conduite.
Tu es mon destin
; je ferai tout pour toi,
Tout, je ferai tout pour toi.
VITELLIA
Avant le coucher du soleil,
Je veux que l’infâme périsse.
Tu sais qu’il usurpe un empire
Que le ciel m’avait donné,
Tu sais qu’il usurpe un empire
Que le ciel m’avait donné.
...
Duetto Acte I La clémence de Titus W.A.Mozart Livret de Caterino Mazzola
jeudi 5 novembre 2015
Reçu de Pal Csaba
Poésie visuelle, de Hongrie, mail art sur carton ...
" Tout proche de l’interlocuteur
et pourtant loin, l’esprit ailleurs,
comme en un voyage m’évadant,
je suis là, présent et absent,
hochant la tête de temps en temps.
et pourtant loin, l’esprit ailleurs,
comme en un voyage m’évadant,
je suis là, présent et absent,
hochant la tête de temps en temps.
..."
Esther Granek Ballades et réflexions à ma façon
Thanks Pal
Allez voir son site, c'est en hongrois, mais il y a de très belles choses, c'est ici
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