jeudi 30 juin 2016
École publique de Lantic, reçu de Morgane Martineau, de Noan Le Chevert et de Nolhan Quero
reçu de Morgane Martineau CE2
Dans le fleuvele poissons rouges
oh qu'ils sont jolis les poissons rouges
et puis il ne les regarde plus ...
Merci Morgane
reçu de de Noan Le Chevert CE2
Au zoo sous le soleil
des otaries blanches et noires
oh ! le rugissement du lion
Merci Noan
recu de Nolhan Quero CE2
Un guépard aux aguets
la gazelle s'en va très loin
soudain un orage
Merci Nolhan
Un grand merci également à Erwan
Cherbonnel, le professeur de cette classe de CE2, qui m'a fait parvenir
les précisions suivantes :
" Nous sommes allés à la poste vendredi matin pour vous envoyer nos
créations. Il s'agit de productions individuelles : chaque élève a créé
un haïku et l'a illustré en utilisant les techniques de son choix sur un
format A5. "
Allez voir leur blog : Le coin des CE2,
une approche du quotidien d'une classe
mercredi 29 juin 2016
Reçu de Eve Hernandez
D'une bouteille d'encre
On peut tout retirer :
Le navire avec l'ancre,
La chèvre avec le pré,
La tour avec la reine,
La branche avec l'oiseau,
L'esclave avec la chaîne,
L'ours avec l'Esquimau.
D'une bouteille d'encre
On peut tout retirer :
Si l'on n'est pas un cancre
Et qu'on sait dessiner.
Maurice Carême.
Magnifique MA de Evehern, j'adore l'encre, le collage (extrait d'un livre de marin), et l'humour, allusion à l'eau douce ...
Je ne suis pas spécialement fan de Maurice Carême, mais je voulais associer l'encre (l'ancre ?), et le bateau, c'est le seul que j'ai trouvé ...
Un grand merci Eve.
Les galeries où vous pouvez voir ce qu'elle reçoit :
Reçu de Annick Schulthess Brillant
Vivre, c'est s'obstiner à achever un souvenir.
Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.
A te regarder, ils s'habitueront.
René Char Extrait de : Rougeur des matinaux
Une magnifique citation de René Char, poétique, philosophique, et pour le timbre, un superbe portrait du fils de Paul Cézanne, que des gens que j'aime ....
Merci Annick
Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.
A te regarder, ils s'habitueront.
René Char Extrait de : Rougeur des matinaux
Une magnifique citation de René Char, poétique, philosophique, et pour le timbre, un superbe portrait du fils de Paul Cézanne, que des gens que j'aime ....
Merci Annick
École publique de Lantic, reçu de Juliette Le Troquer et de Logan Mailllart
Juliette Le Troquer CE 2
Au sahara chaud
au pôle nord enneigé
ah ! l'odeur des printemps
Merci Juliette
reçu de Logan Mailllart CE2
L'hiver arrive
tous les arbres enneigés
oh ! les champs sont blancs
Merci Logan
Un grand merci également à Erwan
Cherbonnel, le professeur de cette classe de CE2, qui m'a fait parvenir
les précisions suivantes :
" Nous sommes allés à la poste vendredi matin pour vous envoyer nos
créations. Il s'agit de productions individuelles : chaque élève a créé
un haïku et l'a illustré en utilisant les techniques de son choix sur un
format A5. "
mardi 28 juin 2016
Reçu de Pascale Championnet
" ...
Et c’est les mains du vent et les bras des marées
Qui d’eux-mêmes, un jour, en nos havres de paix
Pousseront le navire aux voiles effarées
Qui nous hanta toujours, mais n’aborda jamais."
Emile Verhaeren, Les forces tumultueuses
Reçu de Pascale cette superbe série de cartes postales d'Erwan Quéméré, toutes dédiées à la marine à voile ....
Merci Pascale .
Reçu de Ursu
C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et on vient s'asseoir
Autour du repas
Tout le monde est là
A cinq heures du soir
Quand San Francisco s'embrume
Quand San Francisco s'allume
San Francisco
Où êtes-vous
Lizzard et Luc
Psylvia
Attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux on s'endormira
Quand San Francisco se lève...
C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là
Ont jeté la clé
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière
Et peuplée de fous
Elle sera dernière
A rester debout.
Si San Francisco s'effondre...
Adossée à la colline
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et on vient s'asseoir
Autour du repas
Tout le monde est là
A cinq heures du soir
Quand San Francisco s'embrume
Quand San Francisco s'allume
San Francisco
Où êtes-vous
Lizzard et Luc
Psylvia
Attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux on s'endormira
Quand San Francisco se lève...
C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là
Ont jeté la clé
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière
Et peuplée de fous
Elle sera dernière
A rester debout.
Si San Francisco s'effondre...
Maxime Le Forestier San Francisco
Merci Jean Paul pour ce bel envoi en 3D
Rappel : l'accueil de son blog est ici
École publique de Lantic, reçu de Gabin Depagne et de Iness Delvoie
recto
verso
reçu de Gabin Depagne CE2
Tout en haut de la falaise
au cœur de la forêt sombre et noire
devant moi, une sorcière
Merci Gabin
reçu de Iness Delvoie CE2
Midi de novembre
un félin dans mes bras
ah ! quel doux lionceau
Merci Iness
Un grand merci également à Erwan
Cherbonnel, le professeur de cette classe de CE2, qui m'a fait parvenir
les précisions suivantes :
" Nous sommes allés à la poste vendredi matin pour vous envoyer nos
créations. Il s'agit de productions individuelles : chaque élève a créé
un haïku et l'a illustré en utilisant les techniques de son choix sur un
format A5. "
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une approche du quotidien d'une classe
lundi 27 juin 2016
École publique de Lantic, reçu de Axelle Bouliou et de Fanny Malenfant
reçu de Axelle Bouliou CE2
Un chocolat paf !!
un autre crac !sur l'herbe!
aie ! quelle maladresse
Merci Axelle
reçu de Fanny Malenfant
Bleu comme mon gilet
bleu comme le ciel
bleu comme le mur
Merci Fanny
Un grand merci également à Erwan
Cherbonnel, le professeur de cette classe de CE2, qui m'a fait parvenir
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" Nous sommes allés à la poste vendredi matin pour vous envoyer nos
créations. Il s'agit de productions individuelles : chaque élève a créé
un haïku et l'a illustré en utilisant les techniques de son choix sur un
format A5. "
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une approche du quotidien d'une classe
dimanche 26 juin 2016
Reçu de Nicole Eippers
Une bougie de plus
pour continuer le chemin
lumière au cœur
pour continuer le chemin
lumière au cœur
Merci Nicole pour ces vœux d'anniversaire très poétiques .... et pour ce haïku trouvé sur le net.
L'appel de Nicole :
APPEL A MAIL ART
LE COCHON DANS TOUS SES ETATS
Comment le voyez-vous ?
Beau ? Glouton ? Sale ? .....
Que vous inspire-t'il ?
PAS DE DATE LIMITE
Réponse sur votre thème
Adresse : Nicole EIPPERS
28 rue de Hodebierge
B 1370 MELIN
BELGIQUE
Voir ses cochons ici
LE COCHON DANS TOUS SES ETATS
Comment le voyez-vous ?
Beau ? Glouton ? Sale ? .....
Que vous inspire-t'il ?
PAS DE DATE LIMITE
Réponse sur votre thème
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28 rue de Hodebierge
B 1370 MELIN
BELGIQUE
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Reçu de Lilian Pacheco
Ô Sculptures pliées par le doigt des Dieux
Créations invisibles qu’on n’ose pas toucher
Et l’aigle qui vole par dessus l’Enfer
et qui se fixe sur l’astre aride craché par la mer
Créations invisibles qu’on n’ose pas toucher
Et l’aigle qui vole par dessus l’Enfer
et qui se fixe sur l’astre aride craché par la mer
Et le vent qui vient chaque jour défier l’horizon
puis dessiner ces formes mortes hurlant à l’unisson
Et le vent qui souffle son éternel Amour
à la Gloire du Vide, et du Silence lourd
puis dessiner ces formes mortes hurlant à l’unisson
Et le vent qui souffle son éternel Amour
à la Gloire du Vide, et du Silence lourd
Chaque pas sur le chemin raconte cette autre histoire
Celle qu’on ne raconte pas, par peur de voir
le Nous, le Eux, que l’on ne verra plus jamais
Celle qu’on ne raconte pas, par peur de voir
le Nous, le Eux, que l’on ne verra plus jamais
Et même si on a cru le voir dans un passé lointain
Ce sera le chameau qui surgira au bout de la route
et le Rhinocéros sèché paraîtra endormi
Ce sera le chameau qui surgira au bout de la route
et le Rhinocéros sèché paraîtra endormi
Winston Perez, 2011
Thanks Lilian for this visual poetry
Pour en savoir plus, Lilian Pacheco
École publique de Lantic, reçu de Adèle Dumelon et de Awena Gicquel
reçu de Adèle Dumelon CE2
Après-midi d'hiver
trois chevaux au galop
en récompense un sucre
Merci Adèle
reçu de Awena Gicquel CE2
Les senteurs de ma maison
oh ! mon lit très très acceuillant
zut ! un petit papillon
Merci Awena
Un grand merci également à Erwan
Cherbonnel, le professeur de cette classe de CE2, qui m'a fait parvenir
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samedi 25 juin 2016
Reçu de Ghislaine Lejard
Et les mots entre nous
Sont des carillons de lumière
Hélène Cadou
J'aime beaucoup Hélène et René Guy Cadou, merci Ghislaine ...
Pour en savoir plus sur Ghislaine, ses collages et ses poèmes sont visibles sur son blog
École publique de Lantic, reçu de Tristan Cherbonnel et de Stella Malenfant
reçu de Tristan Cherbonnel CE2
Au mois de mars
ah ! mon anniversaire
plein de cadeaux !
Merci Tristan
Recto
Reçu de Stella Malenfant CE2
Verso
Chaque matin des bisous
chaque soir encore des bisous
et le midi, la cantine !
Merci Stella
Un grand merci également à Erwan
Cherbonnel, le professeur de cette classe de CE2, qui m'a fait parvenir
les précisions suivantes :
" Nous sommes allés à la poste vendredi matin pour vous envoyer nos
créations. Il s'agit de productions individuelles : chaque élève a créé
un haïku et l'a illustré en utilisant les techniques de son choix sur un
format A5. "
vendredi 24 juin 2016
Reçu de Dani
Mais que peut bien
raconter la méduse
au concombre de mer?
Shaho
Je le connaissais sous la forme suivante, et l'auteur serait Shoha :
raconter la méduse
au concombre de mer?
Shaho
Je le connaissais sous la forme suivante, et l'auteur serait Shoha :
Quelles tristes confidences
peut-il bien faire à la méduse
Le concombre de mer ?
Kuroyanagi Shoha 1727-1771
Qoiqu'il
en soit, merci Dani, le haïku est superbe, et ton MA également ... que
ce soit la méduse qui parle au concombre de mer ou le contraire, ce
n'est pas si grave !
Rappel : pour voir ce que reçois Dani, voici ses galeries
Pour Pascale Championnet
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan!
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants.
Jacques CHARPENTREAU L'île des rêves
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan!
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants.
Jacques CHARPENTREAU L'île des rêves
École publique de Lantic, reçu de Yanis Plessis et de Malory Petitpas-Le Merrer
recto
verso
Reçu de de Malory Petitpas-Le Merrer CE2
Rouge comme une rose
violet comme mon gilet
oh ! une grenouille
Merci Malory
reçu de Yanis Plessis
Trois hommes
sur un chalutier
quelles vagues
Merci Yanis
Un grand merci également à Erwan
Cherbonnel, le professeur de cette classe de CE2, qui m'a fait parvenir
les précisions suivantes :
" Nous sommes allés à la poste vendredi matin pour vous envoyer nos
créations. Il s'agit de productions individuelles : chaque élève a créé
un haïku et l'a illustré en utilisant les techniques de son choix sur un
format A5. "
jeudi 23 juin 2016
Reçu de Miss Yves
Quelques infos sur l'expo " Petite Reine ", le vernissage est fini, mais l'expo dure jusqu'au 30/11/16
Je reviendrai sur cette expo que j'ai vue hier, guidé par Miss Yves elle-même ...
Je reviendrai sur cette expo que j'ai vue hier, guidé par Miss Yves elle-même ...
« Sous le ciel grand ouvert la mer ferme ses
ailes
Aux flancs de ton sourire un chemin part de moi
Aux flancs de ton sourire un chemin part de moi
Rêveuse tout en chair lumière tout en
feu
Aggrave mon plaisir annule
l’étendue
Hâte-toi de dissoudre et mon rêve et ma
vue. »
Paul Eluard Le dur désir de durer
Merci Marcelle pour ce bel envoi et les mots du grand Eluard et pour les infos sur l'exposition.
Marcelle à plusieurs blogs, en allant sur
vous aurez accès à tout ....
Reçu de Martine Latrille
Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants ne les entraînent trop fort
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile dehors
De peur que les courants ne les entraînent trop fort
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile dehors
Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir
Et les vagues jamais ne les ont emportés
Leur voyage est fini avant de commencer
Ils ont peur de la mer à force de vieillir
Et les vagues jamais ne les ont emportés
Leur voyage est fini avant de commencer
Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu’ils ont désappris comment se libérer !
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment sûr de ne pas chavirer
Qu’ils ont désappris comment se libérer !
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment sûr de ne pas chavirer
Je connais des bateaux qui s’en vont à plusieurs
Affronter le grand vent au-delà de la peur
Je connais des bateaux qui s’égratignent un peu
Sur les routes de la mer où les mène leur jeu
Affronter le grand vent au-delà de la peur
Je connais des bateaux qui s’égratignent un peu
Sur les routes de la mer où les mène leur jeu
Je connais des bateaux qui n’ont jamais fini
De partir encore chaque jour de leur vie
Et qui ne craignent pas parfois de s’élancer
Côte à côte en avant au risque de sombrer
De partir encore chaque jour de leur vie
Et qui ne craignent pas parfois de s’élancer
Côte à côte en avant au risque de sombrer
Je connais des bateaux qui reviennent au port
Lacérés de partout mais plus braves et plus forts
Je connais des bateaux débordants de soleil
Quand ils ont partagé des années de merveilles
Lacérés de partout mais plus braves et plus forts
Je connais des bateaux débordants de soleil
Quand ils ont partagé des années de merveilles
Je connais des bateaux qui reviennent toujours
Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour
Tout prêts à déployer leurs ailes de géants
Parce qu’ils ont un coeur à taille d’océan.
Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour
Tout prêts à déployer leurs ailes de géants
Parce qu’ils ont un coeur à taille d’océan.
Jacques Brel
Avec cette enveloppe " bateau ", j'ai associé cet autre poème de
Jacques Brel
Merci Martine pour cet envoi
Merci Martine pour cet envoi
École publique de Lantic, reçu de Alwena Morin et de Alann Auffray
reçu de Alwena Morin CE2
Une nuit d'été
dans une prairie sombre
oh ! un cheval
Merci Alwena
Reçu de Alann Auffray Auffray CE2
L'arbre dans la clairière
les feuilles des arbres si belles
ha ! un oiseau
Merci Alann
Un grand merci également à Erwan Cherbonnel, le professeur de cette classe de CE2, qui m'a fait parvenir les précisions suivantes :
" Nous sommes allés à la poste vendredi matin pour vous envoyer nos
créations. Il s'agit de productions individuelles : chaque élève a créé
un haïku et l'a illustré en utilisant les techniques de son choix sur un
format A5. "
lundi 6 juin 2016
Réponse Activités périscolaires, pour Maïna Querrer
pour Maïna Querrer
En ramassant un fruit dans l'herbe qu'elle fouille,
Chloris vient d'entrevoir la petite grenouille
Qui, peureuse, et craignant justement pour son sort,
Dans l'ombre se détend soudain comme un ressort,
Et, rapide, écartant et rapprochant les pattes,
Saute dans les fraisiers, et, parmi les tomates,
Se hâte vers la mare, où, flairant le danger,
Ses sœurs, l'une après l'autre, à la hâte ont plongé.
Dix fois déjà Chloris, à la chasse animée,
L'a prise sous sa main brusquement refermée ;
Mais, plus adroite qu'elle, et plus prompte, dix fois
La petite grenouille a glissé dans ses doigts.
Chloris la tient enfin ; Chloris chante victoire !
Chloris aux yeux d'azur de sa mère est la gloire.
Sa beauté rit au ciel ; sous son large chapeau
Ses cheveux blonds coulant comme un double ruisseau
Couvrent d'un voile d'or les roses de sa joue ;
Et le plus clair sourire à ses lèvres se joue.
Curieuse, elle observe et n'est point sans émoi
À l'étrange contact du corps vivant et froid.
La petite grenouille en tremblant la regarde,
Et Chloris dont la main lentement se hasarde
A pitié de sentir, affolé par la peur,
Si fort entre ses doigts battre le petit cœur.
Chloris vient d'entrevoir la petite grenouille
Qui, peureuse, et craignant justement pour son sort,
Dans l'ombre se détend soudain comme un ressort,
Et, rapide, écartant et rapprochant les pattes,
Saute dans les fraisiers, et, parmi les tomates,
Se hâte vers la mare, où, flairant le danger,
Ses sœurs, l'une après l'autre, à la hâte ont plongé.
Dix fois déjà Chloris, à la chasse animée,
L'a prise sous sa main brusquement refermée ;
Mais, plus adroite qu'elle, et plus prompte, dix fois
La petite grenouille a glissé dans ses doigts.
Chloris la tient enfin ; Chloris chante victoire !
Chloris aux yeux d'azur de sa mère est la gloire.
Sa beauté rit au ciel ; sous son large chapeau
Ses cheveux blonds coulant comme un double ruisseau
Couvrent d'un voile d'or les roses de sa joue ;
Et le plus clair sourire à ses lèvres se joue.
Curieuse, elle observe et n'est point sans émoi
À l'étrange contact du corps vivant et froid.
La petite grenouille en tremblant la regarde,
Et Chloris dont la main lentement se hasarde
A pitié de sentir, affolé par la peur,
Si fort entre ses doigts battre le petit cœur.
Albert Samain
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